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Égalité filles-garçons en mathématiques : des pistes concrètes pour la classe !


L'égalité filles-garçons en mathématiques est un enjeu essentiel pour garantir à chaque élève, dès le cycle 3, les mêmes chances de confiance et de réussite. Pourtant, il est fréquent que certaines élèves doutent de leurs capacités en mathématiques malgré des résultats comparables à ceux des garçons. Ce constat, partagé par de nombreux enseignants, soulève des questions importantes sur les stéréotypes qui persistent à l’école. Pour approfondir ce sujet, vous pouvez consulter cet article sur comment dépasser les stéréotypes en mathématiques et celui-ci sur l’écart qui se creuse dès l’entrée au CP. Ensemble, explorons comment accompagner chaque élève vers le plaisir et la réussite en mathématiques.

Des leviers pédagogiques accessibles

Des gestes simples, mis en place petit à petit, peuvent avoir un réel impact sur le climat de la classe et sur la confiance des élèves. Expliquer clairement les attendus, valoriser l’effort et la progression de chacun, et donner de la place à la coopération plutôt qu’à la compétition aident souvent à rassurer tous les élèves, filles comme garçons.​

Personne ne détient de « recette miracle » ; parfois, de petits ajustements (laisser un peu plus de temps pour chercher, reformuler une consigne, varier les contextes ou prénoms choisis dans les énoncés) font déjà une différence perceptible pour quelques élèves.

Prendre soin au quotidien des stéréotypes

Chaque journée de classe est ponctuée de milliers de micro-choix, souvent faits sans y penser : qui interroger ? Quel exemple choisir ? Comment réagir à une erreur ? Parfois, certaines habitudes, sans aucune intention négative, peuvent renforcer des idées reçues chez les élèves.

Varier les contextes des exercices, penser à représenter filles et garçons dans des rôles variés, glisser de temps en temps une mathématicienne ou une femme scientifique dans un problème, ou tout simplement encourager la prise de parole d’élèves un peu plus réservées : toutes ces attentions, banales en apparence, aident peu à peu à desserrer l’emprise des stéréotypes.

Prendre conscience de ces petits gestes, et en parler parfois avec les élèves, c’est déjà participer à installer une culture d’égalité, même si l’on ne peut pas tout contrôler.

Archipel : un exemple d’outil qui favorise l’égalité dans la révision des mathématiques

Parmi les supports que l’on peut mobiliser, des outils comme le jeu vidéo s’insèrent dans cette dynamique positive. Dans Archipel, filles et garçons sont présents à parts égales, peuvent s’identifier à différents personnages, et avancer à leur rythme, sans mise en compétition exacerbée.​

Le jeu propose des défis mathématiques où la coopération, la progression et le plaisir d’apprendre sont valorisés au même titre que la performance. Cette atmosphère ludique rassure souvent les élèves les moins sûrs d’eux, leur permet d’oser, d’essayer, et de se surprendre eux-mêmes à aimer la discipline. Beaucoup d’enseignants de cycle 3 le constatent : intégrer ce type d’outil, c’est faire un pas de plus vers une classe où chaque élève, sans distinction de genre, peut se sentir bienvenu dans l’univers des mathématiques.